Bonjour mesdames et messieurs.
Nous sommes réunis ici aujourd’hui pour terminer notre trilogie de marche. Après avoir expliqué l’importance de votre posture dans ce premier article, vous avez compris quelle était la bonne foulée à adopter lors de notre dernière rencontre.
Mais j’ai gardé le meilleur pour la fin. Le champion des maux de dos, le Roi des mauvaises postures, l’ennemi des podiatres : le pied. Et plus précisément, votre motif de pied.
Le motif du pied est la phase au cours de laquelle votre pied frappe le sol (généralement avec le talon), roule sur le sol avant de s’élever pour propulser votre corps vers l’avant (en utilisant la partie avant de votre pied).
Pour obtenir un motif idéal, vous devez frapper le sol avec la partie extérieure de votre talon, déplacer légèrement votre pied vers l’intérieur (léger mouvement de pronation) pour le poser à plat. À partir de là, la propulsion de votre corps doit être déclenchée par la partie avant de vos pieds pour un mouvement optimal.
Cependant, ce modèle idéal est assez rare. En effet, un pied présente naturellement des phases de pronation (déplacement vers l’intérieur) et/ou de supination (déplacement vers l’extérieur) lors de la marche.
Avoir une légère tendance à l’un ou l’autre est très fréquent et souvent inoffensif. Cependant, lorsque cette tendance est trop importante, elle peut provoquer des distorsions et des douleurs dans tout le corps.
Pronation, supination et risques
Lorsque vous marchez, votre pied frappe d’abord le sol avec le talon.
Si vous êtes pronateur, votre pied se tournera alors vers l’extérieur, en utilisant la partie externe de votre pied et les plus petits orteils pour soutenir votre poids.
Les pronateurs ont souvent un pied plutôt plat, le corps étant principalement soutenu par la partie interne du pied. Au contraire, les supinateurs ont des pieds assez arqués, la pression sur l’arche étant moins importante.
Quels sont les risques de tels schémas?
En cas d’hyper-pronation, au lieu de propulser votre corps avec tout le pied, vous vous appuierez principalement sur la partie interne de votre pied. La pronation ajoute donc une pression sur la partie interne de votre jambe; une distorsion à laquelle le corps devra s’adapter. Vos genoux et vos hanches ne seront plus dans l’alignement de votre corps.
Cela pourrait entraîner des douleurs articulaires, en particulier à la cheville et aux genoux, mais aussi des douleurs aux hanches et au dos. En effet, même si votre corps s’adapte – jusqu’à un certain point – à votre façon de marcher, une déformation importante et durable finira par devenir douloureuse et pourrait causer des blessures.
Les hyperpronateurs sont plus facilement touchés par une tendinite, une fasciite plantaire, un syndrome rotulien (dû au déplacement de la rotule) et d’autres problèmes causés par un mauvais alignement des jambes.
Une forte supination, en revanche, exerce plus de pression sur les muscles et les tendons qui stabilisent votre cheville, ce qui peut provoquer des douleurs importantes et des allongements tissulaires. Le pied étant extrêmement arqué, les supinateurs peuvent vraiment souffrir au niveau de la voûte plantaire et du talon. De plus, cette voûte plantaire haute réduit la capacité du pied à absorber les chocs, ces derniers frappant vos jambes et votre dos avec un impact plus important.
Les supinateurs sont plus facilement touchés par une entorse de la cheville, une déchirure ligamentaire, une tendinite et des douleurs au talon, à la hanche et au dos.
Dans les deux cas, un mauvais motif de pied entraîne une mauvaise répartition de la masse corporelle et une distorsion de votre silhouette. Cette posture instable provoque des douleurs chroniques mais entraînera également une faiblesse articulaire et musculaire sur le long terme. Le problème est que, comme indiqué au début de cet article, nous avons marché d’une certaine manière toute notre vie, et notre corps y est maintenant habitué.
Alors quelles sont les solutions ?
Pour soulager la douleur, vous pouvez essayer d’améliorer votre soutien en utilisant des inserts spéciaux, sur la base des recommandations de votre médecin. Ou, vous pouvez choisir la solution qui prend un peu plus de temps mais durera plus longtemps: corrigez votre modèle. C’est un long processus qui vous oblige à prendre du temps pour ne pas vous blesser. Vous devrez connaître vos « défauts » pour les améliorer étape par étape (sans jeu de mots). Changer son habitude est difficile et délicat, surtout quand vous avez cette habitude depuis pretty à peu près toute votre vie. Mais cela en vaut la peine: une légère amélioration vaut mieux que rien.
Voici donc la question à un milliard de dollars: comment puis-je maintenant si ma façon de marcher est dangereuse pour moi? Comment puis-je savoir comment le corriger? – Alerte de placement de produit – mais c’est la raison pour laquelle nous l’avons créée: vous pouvez utiliser le Profileur Run.
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