Revue audio: ‘The Flying Dutchman’ sur ‘Doctor Who’ à Big Finish Audio

Après avoir repris les dramaturges Aristophane et Shakespeare, la Grande série audio « Doctor Who » se tourne vers « Le Hollandais volant » de la renommée de Wagner.

Dans une série de grandes aventures audio du légendaire Seigneur du temps « Doctor Who », le théâtre classique est parfois mis en avant. Il en était de même dans « Le Masque de la tragédie », qui a trouvé le médecin avec ses compagnons à Athènes en 421 av.J.-C. en compagnie du dramaturge grec antique, Aristophane, dont les comédies sont encore jouées et étudiées aujourd’hui. Dans « Le temps des Daleks », le docteur et d’autres admirateurs de Shakespeare ruminent à remonter le temps pour assister à la première production de « Jules César » du barde. »Maintenant, Big Finish vient de sortir une aventure centrée sur un autre trope littéraire, « Le Hollandais volant », connu du public de l’opéra à travers l’œuvre tragique de Richard Wagner dans laquelle un capitaine de mer est condamné à naviguer sur les océans jusqu’à ce qu’il soit racheté par l’amour d’une femme « fidèle à la mort. »Cette magnifique version audio du conte « Le Hollandais volant » revisite l’histoire non pas en wagnérien mais en termes whoviens.

Dans cet épisode, écrit par Gemma Arrowsmith et réalisé par Samuel Clemons, le septième Docteur est sorti du Tardis avec ses compagnons Hex et Ace et se retrouve sur le pont du navire Isabella en 1742 alors que l’équipage est hanté par le Hollandais Volant, un vaisseau spectral lumineux voyageant à ses côtés en pleine mer. Malheureusement pour nos trois aventuriers, l’équipage est tout aussi effrayé par l’arrivée mystérieuse de Doctor Who et de ses amis. Pourtant, s’agit-il vraiment d’un vaisseau fantôme surnaturel et d’un équipage, ou y a-t-il une explication plus terrestre comme le Docteur le suggère à ses compagnons et au capitaine de l’Isabella?

Cette magnifique version audio du conte « Le Hollandais volant » revisite l’histoire non pas en wagnérien mais en termes whoviens.

Sylvester McCoy (un vétéran de la série télévisée de longue date) fait un médecin spirituel et sceptique qui reprend son rôle pour les audiophiles. Nicholas Khan dans le rôle d’Alexander Marfleet, le capitaine de l’Isabella, donne une performance très efficace alors qu’il passe de l’insécurité à la tête du navire (qui avait autrefois été commandé par son père) à une confiance totale en tant que capitaine de nom et d’esprit. Une autre scène efficace met en scène Ace (jouée avec autorité par Sophie Aldred) en conversation avec un garçon de cabine, qui est en fait une jeune femme se faisant passer pour un garçon (une Carly Day énergique incarnée par Archie / Anna), dans laquelle elle dirige la jeune fille de quinze ans pour proclamer au monde qui elle est vraiment.

Alors que le nom du navire et de l’épisode sont tirés de l’opéra allemand, le spectacle s’inspire davantage du poète romantique britannique, Samuel Taylor Coleridge, et de son poème narratif « The Rime of the Ancient Mariner », qui comprend également une rencontre entre un navire fantôme et un navire à équipage humain. En effet, Doctor Who lui-même cite les célèbres lignes « water, water everywhere » de l’Ancien marin au début du spectacle. Vers la conclusion, il est fait référence à la fin du poème de Coleridge sur le fait de devenir « plus triste mais plus sage. »L’épisode comporte également un prologue musical prolongé à l’épisode, mais de nature électronique et non wagnérienne — ou n’avons-nous pas entendu quelques accords de touches mineures d’un leitmotiv de « Der fliegende Holländer » tapi discordamment sous les vagues numériques?

Ceux qui commandent ce superbe « Hollandais volant » reçoivent également un deuxième et nouvel épisode de « Doctor Who », « Displaced. »Cette histoire, écrite par Katharine Armitage, implique une autre sorte de rencontre avec l’inconnu. Dans une maison abandonnée et scellée, une entité, peut-être une présence extraterrestre, tente de communiquer avec Doctor Who, Hex et Ace. En dire plus enlèverait trop de mystère à l’intrigue. Il suffit de dire que l’élément humain est également fort dans cet épisode. Comme le déclare Philip Oliver (dans une performance discrète en tant que Hex): « J’aime les gens. Ne vous méprenez pas. J’aime une bonne planète extraterrestre, mais les gens have ils sont tellement enfermés à l’intérieur d’eux, et vous n’allez jamais au fond des choses; vous ne résolvez jamais les gens. »Dans cet épisode, il y a aussi des nuances romantiques délicieusement subtiles révélées dans la relation entre Hex et Ace.

Temps de fonctionnement: Les productions combinées et les fonctionnalités ajoutées durent au total 146 minutes.

Pour commander « The Flying Dutchman » et « Displaced » (ainsi que des interviews audio avec les acteurs), veuillez visiter ici.

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